Trouvez les actualités sur les protéines d'insectes
300 Rezéens aux vœux institutionnels 2016
Samedi 30 janvier,
300 acteurs économiques, associatifs et institutionnels étaient réunis à l’Auditorium pour recevoir les vœux du maire de Rezé, Gérard Allard.
http://www.reze.fr/La-mairie/300-Rezeens-aux-vaeux-institutionnels-2016
Retrouvez les Lauréats Pays de la Loire 2015
Organisés par la Région, la CCI R, l'Agence Régionale en partenariat avec la Lettre Api et le CCO, les Trophées PDL Territoire Innovation, ont encore mis cette année à l'honneur, les entreprises innovantes, représentant les 5 départements de la Région Pays de la Loire.
Une très belle cérémonie animée en directe et en simultané sur radio Winner Winner (:-))
Il cuisine le Grillon et le Ver de farine. Pour Jacky Petiz, dans le grillon tout est bon !
L’andernier, Jacky Petiz était responsable commercial dans l’informatique. Puis, il est tombé dans la marmite de potion magique des insectes… « Ancien de la restauration, je m’intéressais aux nouvelles tendances alimentaires et j’ai découvert le potentiel des insectes : ça m’a passionné. » En janvier, le Rezéen a tout lâché pour créer son entreprise : Insectéine.
« Pour produire un kilo d’insectes, il faut seulement deux kilos de céréales là où un kilo de boeuf demande 14 kilos de céréales et beaucoup d’eau. » Quand on sait que le grillon ou le ténébrion (le ver de farine) contiennent trois fois plus de protéines que le boeuf, qu’ils sont bourrés de fer, d’oméga 3, 6 et 9 et d’acides aminés, la conclusion s’impose vite : les insectes sont les aliments de demain ! D’ailleurs, deux milliards d’hommes en mangent déjà.
En fin d’année, Jacky Petiz sortira ses premiers biscuits secs sucrés et salés ainsi que des préparations pour muffins... à la poudre d’insectes. « Je cible d’abord les végétariens à la recherche de compléments protéinés. » Mais les applications pourraient être bien plus larges : la renutrition des personnes âgées, l’alimentation des sportifs ou des personnes au régime.
Dans le grillon, tout est bon et Jacky Petiz a bien l’intention de le prouver !
L'article de site Slate.fr, reprend les dernières études en matière de nutrition et apports nutritionnels des insectes. La dernière étude de l’université d’Oxford démontre que les insectes sont plus nutritifs que les viandes que l'on consomme habituellement. Selon la méthode d'analyse utilisée, certaines espèces apparaitraient "un peu trop nutritives" par rapport à nos besoins. Cet excès, pourrait présenter une réponse idéale pour rénutrir rapidement certaines personnes âgées ou atteintes de maladies graves, qui ont perdu l'appétence et qui ne peuvent être soignée tant qu'elles demeurent affaiblies.
On y retrouve un tableau de synthèse très simple à lire qui démontre que si aucun insecte n’était "meilleur pour la santé” que les produits à base de viande, la plus part de ceux consommés chez nous ont un score "plus sain" que le bœuf et le poulet du fait, entres autres, d'une meilleure répartition des oméga 3,6 et 9.
"Aucun insecte n’était statistiquement moins sain que la viande.»
Quand il faut des années pour qu’une vache arrive à maturité, il suffit de quelques jours aux insectes pour atteindre leur forme finale et l'on peut les stocker dans des espaces bien plus petits.
Le CNRS vous propose une vidéo de 5 minutes qui explique l'état de la recherche pour permettre à la filière insecte française de parvenir à s'imposer. Elle évoque les enjeux techniques, règlementaires, sanitaires, économiques et culturels pour la consommation d'insectes par les occidentaux.
Manger des insectes comestibles et de qualité devient possible avec l'émergence d'initiatives de producteurs qui installent leurs élevages en France. Reste à parvenir à industrialiser l'élevage pour réduire les coûts de production, mais en évitant les travers de l'élevage industriel traditionnel qui a rompu la confiance des consommateurs.
Samir MEZDOUR, chercheur en science des aliments et procédés agroalimentaires, ParisAgroTech
Frédéric MARION-POLL, professeur à ParisAgroTech, Université Paris-Sud, CNRS, IRD, Université Paris Diderot
Trois questions à...
Jacky Petiz, Rezéen, fondateur d'Insectéine et membre de la Fédération française des producteurs importateurs et distributeurs d'insectes (FFPIDI), dont le champ d'application couvre les insectes comestibles pour l'alimentation humaine et animale.
Qu'est-ce qui vous a amené à vous intéresser aux insectes ?
J'ai lu un rapport de l'Organisation mondiale de l'alimentation qui rappelle qu'aujourd'hui, 2,5 milliards de personnes consomment des insectes. C'est une solution contre la sous-nutrition.
Prenons l'exemple des criquets pèlerins qui ravagent les cultures. Les paysans peuvent les capturer, les vendre, les consommer. Les insectes représentent un apport nutritionnel important, c'est pourquoi plusieurs ONG (organisations non gouvernementales) leur enseignent l'élevage d'insectes.
Pourquoi s'intéresser aux insectes pour l'alimentation humaine ?
Quand nous serons neuf milliards sur terre, d'ici trente ans, nourrir tous les êtres humains représentera un véritable défi. Il nous faut, dès à présent, choisir des solutions alternatives et complémentaires. Les insectes sont riches en protéines essentielles, en oméga 3, 6 et 9, et ils apportent de nombreux oligo-éléments et vitamines. C'est l'alimentation de demain.
L'autre atout des insectes, c'est leur impact écologique positif. La consommation de viande grimpe en flèche, dans le monde, et plus de 65 % des céréales cultivées sont destinées à nourrir le bétail. Or, pour produire 1 kg de boeuf, il faut 15 kg de céréales et 600 l d'eau, mais pour produire 1 kg d'insectes, il suffit de 2 kg de céréales, quasiment pas d'eau et zéro émission de gaz à effet de serre.
Pour ce marché prometteur, quelles sont vos priorités ?
À l'avenir, nous n'aurons plus le choix. Nous devrons manger des insectes plusieurs fois par semaine. Je veux permettre aux consommateurs de s'initier, dès à présent, à la consommation d'insectes et leur donner l'opportunité de s'approprier de nouvelles saveurs, à travers des recettes simples et gourmandes, inspirées de nos plats traditionnels.
Je souhaite réunir des producteurs d'insectes dans une coopérative en charge de commercialiser leurs productions. Pour mes recettes, j'utilise des insectes comme le ténébrion (ver meunier), le grillon, le criquet, la sauterelle. Ils sont grillés, déshydratés et réduits en farine. Ils proviennent de producteurs français ou de pays limitrophes engagés dans une démarche qualitative, inspirée du bio.
http://www.ouest-france.fr/il-croit-aux-insectes-dans-lalimentation-de-demain-3610842
Que mangerons-nous demain ? Comment subvenir aux besoins d’un monde qui comptera plus de 9 milliards d’habitants en 2050 ? Plus qu’un simple questionnement humaniste, nous sommes confrontés désormais à un véritable problème de fond, à un bouleversement futur des relations géopolitiques internationales. L’enjeu ? Favoriser l’autosuffisance alimentaire des pays aujourd’hui déficitaires, produire plus et produire mieux pour répondre aux besoins quantitatifs croissants tout en préservant les potentialités naturelles de la planète. Et enfin, allier quantité et qualité en veillant à la sécurité sanitaire, l’équilibre nutritionnel, la dimension « plaisir » et les savoir-faire culinaires. Comment dès lors assurer à toute l’humanité une alimentation suffisante, de qualité, saine et durable ? Ce sera l’objet de la prochaine Exposition universelle qui se tiendra à Milan du 1er mai au 31 octobre 2015, avec précisément pour thème : « Nourrir la planète, énergie pour la Vie ». 141 pays, dont la France, participeront à cet événement qui devrait accueillir plus de 20 millions de visiteurs dont un million de Francçais !
Pour sa 12e édition, le Festival Photo La Gacilly, soucieux depuis ses débuts du lien unissant l’Homme à la Terre, ne pouvait passer à côté de ce grand rendez-vous. Il s’est mème associé à la cité lombarde en devenant son ambassadeur en Bretagne, le partenaire privilégié de l’Expo Milan 2015. C’est pourquoi notre programmation fera la part belle à la photographie italienne, tout en mettant l’accent sur les comportements alimentaires de nos cinq continents. Une ode à l’émerveillement certes, mais aussi une invitation au voyage pour faire de chacun de nous des êtres responsables.
Cyril Drouhet - Commissaire des expositions - Florence Drouhet - Directrice artistique
Alors que l’ONU recommande la consommation d’insectes à échelle mondiale, cette solution envisagée pour nourrir la planète faisait l’objet ce vendredi d’un sujet du baccalauréat professionnel.
Devrons-nous tous manger des insectes à l’avenir? Depuis 2008, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture le recommande fortement pour lutter contre la faim dans le monde. Dans les pays occidentaux peu habitués à ce type de régime alimentaire, le sujet fait réagir, à tel point qu’il faisait, ce vendredi, l’objet d’une épreuve du baccalauréat.
Les élèves des séries professionnelles ont planché vendredi matin, pendant deux heures, sur cette problématique insolite, au cours de leur épreuve «Prévention, Santé, Environnement». L’épreuve donne ainsi lieu à des questions.. peu ordinaires, comme: «Un technicien gagne 1350€ net par mois. Justifier [...] s’il peut manger uniquement des grillons déshydratés comme source de protides».
Les problématiques du manque de nourriture et de la consommation d’insectes ne constituaient cependant pas l’intégralité de l’épreuve, mais simplement le premier des trois exercice de la première partie, valant six points. Les élèves des séries professionnelles ont ensuite dû réfléchir à une situation d’hyperthermie d’un technicien, le déroulement d’une intervention d’un secouriste du travail, ou encore sur les douleurs lombaires de Mathias, un employé fictif d’une entreprise qui élève, justement, des insectes.
L'équipe d'Insectéine s'est rendue au CFIA de Rennes pour confirmer les tendances de l'Industrie AgroAlimentaire.
Les consommateurs sont en quête d'une alimentation plus simple et plus authentique où l'on parle vrai sur les bénéfices pour leur santé et leur bien être.
Insectéine est en phase avec le souhait des consommateurs d'utiliser des aliments naturels, non transformé pour l'élaboration de ses recettes et s'efforce de démonter les vertues bienfaitrices des protéines d'insectes dans l'alimentation quotidienne.
L'UE finance la recherche sur les insectes pour disposer d'une alternative responsable aux besoins d'alimentation animale et humaine.
prochaines étapes : la pisciculture, l'élevage de volailles... et l'Homme
Insectéine, Insecte & protéine d'insecte.
Grillons, Vers de farine, Ténébrions, Criquets, Sauterelles, Vers à soie, Vers Morios, Larves d'Hermetica illucens...
Super, je recommande visitez leur site https://www.avenia.fr/
Madame Coline Moreau, le 15/05/2017